19 août 2006

La Presse sur la Côte-Nord

Quelle ne fût pas notre surprise ce matin en constatant que la Presse réservait les pages centrales, non pas du Play-Boy, mais bien de son excellent cahier Vacances Voyages, au merveilleux parcours de Tadoussac à Natashquan, escapade fascinante que votre couple branché préféré a entrepris l'année dernière à pareille date.

"De Tadoussac, la porte d'entrée de la Côte-Nord, jusqu'à Natashquan, à l'autre bout de la 138, c'est 808 km de bitume, d'épinettes noires et de rivières." écrit Sébastien Diotte, collaborateur spécial à la Presse. "C'est le Saint-Laurent qui s'élargit pour devenir un estuaire, puis un Golfe. Ce sont des paysages qui se transforment, progressivement, de forêt mixte en toundra, en passant par d'immenses tourbières. Ce sont les baleines qui vous accompagnent tout le long du parcours." Quelle poésie!

On apprendra une foule de choses au cours de ce reportage, comme la possibilité d'assister en direct, aux Escoumins, à une visite sous-marine de l'estuaire du St-Laurent effectuée par des plongeurs-biologistes munies de caméra et d'appareils de communication, alors que les spectateurs sont confortablement assis dans une salle de cinéma sur le plancher des vaches. Le reporter perd un peu son temps à parler de Baie-Comeau qui n'intéresse personne (sans rancune!) mais se reprend en nous faisant découvrir le Village forestier d'Antan de Franquelin et le Centre National des Naufrages du Saint-Laurent, à Baie-Trinité, autant de lieux dont nous n'avons jamais entendu parler! Le commentaire sur Sept-Iles est bref mais flatteur et on passe ensuite par les Chutes Manitou pour découvrir la Basse-Côte-Nord jusqu'à Natashquan. Diotte a vraiment fait ses devoirs pour écrire ce reportage et on voit qu'il a vraiment pris le temps de découvrir chaque village au cours de son périple qui aura duré 3 semaines (le chanceux!).

Au bord de la route 138, un petit sentier mène à la Chute Manitou, haute de 35m. Le spectacle y est ravissant! "

"La Côte-Nord, c'est la route, beaucoup de route." écrit Sébastien Diotte. "Plusieurs touristes ont une indigestion de bitume, surtout les courageux qui font Montréal-Natashquan aller-retour en 1 semaine, plus de 2500 km." C'est ce que nous avons fait à l'été 2005! Martin, qui ne s'était jamais senti si loin de chez lui, n'était pas peu fier lors de son arrivée à Pointe-Parent, le bout de la route!

Le reportage a plongé Martin dans ses souvenirs. "Ça donne le goût d'y retourner!" s'est-il exprimé, mélancolique... Crains pas, mon pit, c'est pas comme si t'avais le choix!

3 commentaires:

Cindy a dit...

C'est effectivement la faille de l'article... faut croire que lui n'est pas tombé en panne devant l'auberge du toît bleu!

Anonyme a dit...

Mon Pops, un courageux aventurier de 60 ans, a bravé le trajet Tremblant - Natashquan en moto en une semaine. La plus grande déception de son périple, mis à part la bouffe douteuse servie à Natasquan: la fameuse pancarte qui pose fièrement derrière vous N'EST PLUS LÀ! Et OUT son projet de prendre la célèbre photo END OF THE ROAD...

Cindy a dit...

hummm... louche... très louche.... il faudra que notre journaliste d'enquête mette son nez dans cette affaire...