28 novembre 2006

Reporter à l'étranger

Oh Joie! notre blog a maintenant sa journaliste à l'étranger! Marie-Soleil, pharmacienne de brousse à ses heures, travaille présentement à Blanc-Sablon, où elle a couvert pour nous le tournoi de hockey et autres réalités de la localité:

"Pourquoi je me tiens à l’aréna ? Eh bien, parce que c’est, dans des circonstances générales, un haut lieu d’activité sociale et sportive, mais surtout parce qu’en fin de semaine c’est le tournoi de hockey de Blanc-Sablon auquel toute la Côte, la partie sud du Labrador et une équipe de Terre-Neuve participent.

Faisons un pas derrière et transportons-nous a l’avant-match, qui a eu lieu chez M. Rivard, le DG de l’hôpital, qui a apparemment décidé de façon spontanée, en voyant l’inhalothérapeute dans la rue, de lui dire qu’il faisait un souper chez lui pour elle, les deux nouvelles des ressources humaines, mon coloc, moi-même et quiconque nous voudrions inviter, pour un total d’environ une douzaine de personnes. Premier amuse-gueule : une projection de la finale du tournoi (pee-wee, bantam, novice ? Je le sais pas. En TK, les jeunes avaient 9 ans.) de hockey de Baie-Comeau où les Kakawis de Blanc-Sablon l’ont emporté in-extremis en finale en remontant le score de 4-1 a 4-4 dans la dernière minute et quart de jeu et en marquant le premier but en prolongation. De quoi rentabiliser les quelques 10 000$ qu’il en a coûté pour transporter l’équipe et leurs parents jusqu'à Baie-Comeau (on ne parle pas du logement et de la bouffe pour la fin de semaine). Principale activité de financement dans une région où le fast food n’existe pas en dehors du Pizza Delight (désigné communément comme « le restaurant » parce qu’y’en a pas d’autre) : organiser une vente de PFK (frette puis réchauffé). Est-il coutume de regarder ce video de hockey pee-wee en se faisant inviter chez des gens qui n’ont pas d’enfant ? Moui, parce que le tournoi de hockey est un événement attendu tout l’année durant, parce que le hockey est un « Big here thing, by ! » et parce que cette victoire est une fierté locale. En fin de compte, M. Rivard s’avère un gaillard sympatique qui nous a servi le vins et fromages le meilleur que je pourrai goûter ici, j’en suis convaincue. C’est un monsieur qui a travaillé dans toutes sortes de régions du Québec et qui a tout plein d’anecdotes à raconter. Les anecdotes sur Blanc-Sablon même ont par ailleurs fusé, et je vous assure que les hivers et tempêtes de Montréal et de Québec ont des airs de tit coup de vent. J’en ai entendu sur les tempêtes de neige, les tempêtes de roche, les maisons qui deviennent des igloos enterré sous la neige, les portes de chars arrachés par le vent lorsqu’ouvertes par de nouveaux arrivants incrédules, les portes de char qui refusent d’ouvrir par ce même vent qui souffle trop fort, la neige sortie des maisons à la pelle toujours à cause des portes qui refusent de fermer (la raison pour laquelle les gens ici ont un SAS d’entrée plutôt qu’un simple hall), les cordes tendues entre les maisons pour se déplacer (moins répandues depuis que les ski-doo sont plus performants), les mains qu’on ne voit pas quand on les tend devant soi dans une tempête (le fin mot de cette anecdote-ci serait d’être fou d’être sorti par une température pareille) et les chars qu’on recherche post-tempête (ça prend la forme d’un genre de corvée) à l’aide de fils de métal qu’on enfonce dans les bancs de neige et on retrouve finalement les chars sous 20 pieds de ladite neige. Garder sa pelle sur le balcon constitue une erreur stratégique qu’on apprend vite a ne pas répéter. On garde sa pelle DANS SA MAISON si on veut pouvoir se pelleter un chemin pour en sortir !
Or donc, suite à plusieurs séances de tapage sur les cuisses et exclamations d’incrédulite, nous nous dirigeons vers l’aréna où en dehors de se les geler, on constate la franche rivalité St-Augustin (pas de Desmaures)/Blanc-Sablon tant dans les estrades que sur la glace, on note une TOTALE impartialité des arbitres tous originaires de Blanc-Sablon, on apprend que les joueurs ne se lavent pas après les games (je ne sais pas encore s’il y a des douches ou non dans le vestiaire ou s’il s’agit juste d’une virile tradition locale), que hockey est signe de virilité (« a man’s sport ») et où j’achète avec fascination un billet pour un tirage dont le prix est « a 45 gallon drum of gas », sans blague. La journée se termine par un mega party au deuxième de l’aréna ou l’on me tisse la toile de qui fréquente qui, voit qui, couche avec qui, se tient avec qui, ne parle pas a qui (phénomène rare), qui est l’ex de qui, qui fait quoi : une trame complexe ! Après quoi un joueur non douché m’offre une bonne Coors Light que je me vois dans la fâcheuse obligation de refuser parce que de garde 24/7, ce qui me donne droit a un clin d’œil entendu de Glenn-aux-transports qui pointe sa propre pagette en mettant le pouce de l’autre main en l’air. Le party est par ailleurs animé par un chanteur country aucunement gêné de reprendre la seule toune connue du groupe «The Bloodhound Gang » selon son style a lui et au son le laquelle une petite foule composée de jeunes ados autant que de matantes et mononcles crinqués se dandinent a qui mieux mieux d’une façon qui justifie pleinement le dicton « white men can’t dance ». Sans rire, ce fut une très belle soirée !"

21 novembre 2006

La nostalgie

Avec le succès attendu des DVD de Passe-Partout, en magasin dès aujourd'hui, quelques chercheurs de poux à la télé ou dans les journaux ont tenté de démontrer que notre génération tendait à vivre dans la nostalgie et que nous étions une bande d'ados attardés qui refusent de vieillir.
À cela, je réponds...
...que Passe-Partout a été un phénomène assez important pour que notre génération porte son nom. C'est toujours plus original que la génération X!
...qu'à écouter une émission 2 à 3 fois par jour entre 3 et 10 ans, veux veux pas, ça marque, et il se peut qu'on ait eu un tout petit peu de plaisir à le faire!
...que leur volet éducatif était plus subtil que la danse des vitamines d'Annie Brocoli.
...qu'ils ont ressorti les poupées bout-de-chou l'année passée pis tout le monde a trouvé que c'était une bonne idée. Alors pourquoi une psychanalyse pour comprendre le succès de Passe-Partout?
...que ça peut pas être pire que les Télétubbies et Carmen Campagne pour les nouveaux parents qui vont avoir à se taper des DVD des centaines de fois de toutes façons!
...que notre génération n'a pas inventé la nostalgie! Les vieux disques d'Elvis Presley, les re-makes de Séraphin et les spectacles de Joe Dassin, c'est pas de la nostalgie ça? Et on n'est pas exactement leur public cible!
...et que c'est pas parce qu'on a aimé les émissions de notre enfance et qu'on aimerait partager cela avec nos futurs enfants que ça fait de nous des êtres asociables accrochés aux jupes de nos mères qui refusent de voir le futur en face et incapables de fonctionner sur le marché du travail.

Voilà! Il est 6 heures, il faut que je vous laisse, c'est Passe-Partout!

18 novembre 2006

Un vrai chef!

J'ai fait un vrai chef de moi-même ce soir! En effet, voulant pratiquer quelques recettes intéressantes en vue de la saison des réunions familiales, nous avons invité quelques cobayes consentants à prendre part à la dégustation. Tout d'abord, petits gâteaux de foie de volailles au porto et aux noisettes. Verdict des gouteurs: excellent, mais il y en a un peu trop dans l'assiette. Voilà qui sera rectifié. Ensuite, jarrets d'agneau glacés au miel. La réaction de la foule à la vue et au goût de ce plat en a dit long. Je pense que ça va devenir un classique! C'est par la suite que l'ambiance de la soirée s'est embrouillée grâce à Angèle Arsenault et son célèbre "C'est juste lundi, Angèle!", suivi du "reel facile" d'Emmanuelle. Heureusement, la couronne de profiteroles a ramené les troupes sur le droit chemin... de la gourmandise! C'est fou comme on est passé rapidement de "Il va y en avoir ben trop!" à "Ben coudonc, on a passé au travers!".
Oui, nous avons des petites tendances épicuriennes!
Je n'étais pas peu fière de mes jarrets...
Les profiteroles ont aussi eu la cote...

16 novembre 2006

Supporter nos joueurs

Le sujet est moins controversé que le célèbre Support our troops et est beaucoup plus joyeux. Mis au fait par le cousin Philippe, nous avons découvert, sur le site de Fanatique.ca, que l'on peut voter pour que Steve Bégin aille au Match des Étoiles. Celui de la Ligue Nationale de Hockey, pas celui de Normand Brathwaite. En effet, la Ligue offre la possibilité aux amateurs de sélectionner la formation partante pour le Match des Étoiles, qui se tiendra cette année à Dallas. Le sondage de cette année vient tout juste de débuter, et deux joueurs du Canadien sont en lice autour d'un même thème: Saku Koivu, qui s'est battu pour ne pas perdre un oeil la saison dernière, et Sheldon Souray, qui a battu sa femme la saison dernière, mais qui a quand même les plus beaux yeux de l'équipe. (Appréciez, mes amis, le rappel subtil des mêmes mots dans un ordre différent pour faire les lien entre les 2 joueurs! Fiou!)
Et ce n'est pas tout! Le formulaire de vote laisse le choix aux amateurs de proposer un joueur ne faisant pas partie de la liste officielle. Donc, si un bassin d'amateurs se mobilise autour d'un joueur en particulier, ce dernier pourrait être considéré pour participer au match. Vous nous voyez venir: ce bassin d'amateurs, ce pourrait être vous... À nous tous, nous pouvons récompenser Steve de ses efforts soutenus, de sa persévérance et du bon exemple qu'il représente pour les milliers de petits hockeyeurs Québécois! Vraiment, en votre âme et conscience, vous vous devez de prendre quelques minutes de votre temps pour appuyer ce héros silencieux : VOTEZ STEVE BÉGIN!!!!! (en cliquant sur le lien ci-contre)

11 novembre 2006

2 ans!

Oubliez ça le Jour du Souvenir pour commémorer la fin de la guerre et les valeureux soldats tombés au combat! Le 11 novembre commémore maintenant "The New Era" (en opposition aux "Before Times"!)
Un programme double, donc, cette fin de semaine pour le deuxième anniversaire de notre couple! Tout d'abord vendredi, direction Laval pour la projection de Babel! C'est bon! C'est très bon! De la façon la plus simple, disons que c'est une histoire d'histoires qui tournent mal parce que tout le monde ne se comprend pas. Bon, en fait, c'est beaucoup plus élaboré que ça, et j'ai pas encore tout à fait réussi à saisir le sens profond, mais j'y travaille, et sachez que ça vaut amplement le déplacement (ne serait-ce que pour les pattes d'oie de Brad Pitt qui ne fait que s'embellir en vieillissant)!
Samedi, journée officielle de notre anniversaire, Dame Nature a participé à la fête en en faisant une journée où il n'y a rien de mieux à faire que de se coller!! C'est donc cela qu'on a fait! Et on a courronné le tout par un repas au délicieux restaurant Chez Yoyo, où le foie gras est divin et le mignon de boeuf fond dans la bouche... Malheureusement, ma côte de cerf était un peu brulée, mais tout s'est arrangé quand les profiteroles sont arrivés!
On appelle ça une belle fin de semaine!
Et qui dit 2 ans de Martin et Cindy, dit 2 ans d'un beau petit bambin blondinet, vedette de la famille Constant! Bonne fête Vincent!!

07 novembre 2006

Martin Constant, chef de pupitre

C'est demain que ce sera lancée officiellement la carrière radiophonique de Martin-F Constant! Promu chef de pupitre de politique fédérale de la salle de nouvelles de CIBL Montréal, M.Constant s'est dit emballé par ce nouveau défi. "C'est certain que je suis un peu nerveux, mais je tenais à ce poste et je me sens prêt. Cela constituera une solide expérience et une excellente carte de visite pour le futur. Et puis, ça devenait un peu malsain de rester à la maison comme ça..." Questionné sur cette nouvelle orientation fédérale, M.Constant a juré que c'est son amour pour la politique et non le désir de rencontrer Emmanuelle Latraverse sur la colline parlementaire qui a motivé son choix. Martin se produira sur les ondes du 101,5 FM tous les mercredis à 12h30, dans le cadre de l'émission Midi Libre et abordera cette semaine le sujet épineux des fiducies de revenu! C'est un rendez-vous!
Martin prend son nouveau travail très au sérieux.
On l'a surpris ce soir en train de se pratiquer avec un tube de pâte de tomates.

06 novembre 2006

Génial Wajdi

Ça fait deux jours que je me demande comment vous parler de la pièce Incendies de Wajdi Mouawad, présentement sur les planches sur TNM, et je ne trouve pas les mots. C'est comme... ça m'a jetée à terre! Émouvant, intense, drôle, triste, grandiose... génial! Flabergastant? Non, aucun mot ne résume bien ce que l'on ressent à voir cette pièce si intelligente, une balance parfaite de dramatique au possible et de petits péronismes bien placés, montée de façon magistrale, avec des images plus que saisissantes qui nous font littéralement passer par toute la gamme des émotions, même celles que l'on ignorait... On est sur le bout de notre siège pendant 3h en quête d'indices pour arriver à comprendre le mystère qui se dresse devant nous. Et ce que l'on découvre est hors de toute norme...
Non, je n'y arrive pas... Je ne pouvais pas ne pas en parler, mais en même temps, il faut vraiment le voir pour le comprendre... Allez-y donc! Vous ne le regretterez pas!
Jean-François et Caro, je pense qu'on vous en doit une...

04 novembre 2006

Faut me le dire

Je pense que vous le savez tous, mais je vais le redire pour être sûre que tout le monde le sache: contrairement à mon chum qui lit (de moins en moins) ses journaux le jour même de A à Z, moi je lis toujours mes journaux en retard. Parce que j'ai pas le temps de me taper tout ça dans la même journée, mais que ça m'intéresse quand même. Et puis, c'est moins long à lire quand on sait déjà ce que les nouvelles vont dire parce que ça fait 3 semaines que tu en entends parler. Et beaucoup parce que tout dans le journal n'est pas seulement de l'actualité (comprendre "qui doit être lu le jour même sous peine d'être périmé").
Et puis il y a ce qui est "entre les deux". Ce qui n'est pas nécessairement de l'actualité, mais qu'il faut quand même savoir dans un délai raisonnable. Les dates des spectacles à venir, par exemple. C'est ainsi que j'ai appris le 21 janvier dernier que Rufus Wainwright avait donné un spectacle en compagnie de sa soeur Martha, de leur mère et de leur tante...le 19 décembre. Et que j'ai appris 2 semaines plus tard que Gotan Project avait donné un show à Montréal. Et que les affiches de Death Cab for Cutie partout, c'était pas parce qu'ils sortaient un nouvel album, c'est parce qu'ils venaient donner un show ici. Et que j'ai appris ce matin que Ariane Moffat donnait un show au Métropolis hier soir...
Alors à partir de maintenant, je vous en supplie, la consigne est simple: quand vous savez que peu importe qui étant susceptible de m'intéresser le moindrement vient à Montréal, IL FAUT ME LE DIRE!!!!!
Merci!

02 novembre 2006

Les joies du 5 à 7

Beaucoup plus grands que ceux du 9 à 5 (sauf du point de vue monétaire), les bienfaits du 5 à 7 m'ont été défendus pendant de nombreux mois. Mais Ô Joie! Sortez tambours et trompettes: les voilà parmi nous!
C'est ainsi que depuis 2 jeudis consécutifs, dès que tous les problèmes de la salle d'urgence de HMR sont résolus et que tous peuvent enfin dormir tranquilles, mes petites pattes se dirigent fébrilement vers ces lieux de rassemblements spontanés que sont les 5 à 7 pour célébrer... ce qu'on voudra bien y célébrer! Et les bienfaits sont nombreux: on écoute moins de DVD, on se rebranche sur la musique branchée, on solidifie nos amitiés, on se dilate la rate, la semaine passe bien plus vite et on fait maintenant partie des beautiful people! Comble de joie, on ne sent plus le vieux cendrier une fois revenu à la maison. Et si vous êtes le moindrement intelligent, vous organisez vous-même l'événement à proximité de boutiques, par exemple sur la rue St-Denis, pour que la soirée soit parfaite et que l'euphorie vous berce... au moins jusqu'à jeudi prochain!

01 novembre 2006

Le but de Steve!


Ça faisait longtemps qu'on l'attendait. Plusieurs matches où, anxieux, on voyait Steve s'approcher du but, sans jamais l'atteindre. On commençait même à s'inquiéter. Mais hier soir, au Centre Bell, le très persévérant ailier gauche des Canadiens de Montréal a enfin trouvé le fond du filet. Certains diront qu'il a eu un peu d'aide du gardien des Sénateurs. Je vous l'accorde. Mais selon la citation célèbre: "Dans la vie, on en donne un petit peu et on en prend un petit peu!" Steve en a pris un petit peu hier, et c'est un juste retour des choses! Comme quoi il ne faut jamais abandonner!
Vous savez, nous, les Bégin, on n'est pas toujours les meilleurs, mais on veut tellement!