James Bond

Si moi, j'ai eu mon Dada à Noël avec les DVD de Passe-Partout, Martin a eu le sien avec les DVD de James Bond! Inculte que je suis, je n'en avais encore écouté aucun, j'ai donc présentement le plaisir, que j'avais aussi eu avec Star Wars, de voir les films dans l'ordre.

Le Plaisir?? Pas si sûre... Sean Connery est effectivement à la hauteur de sa réputation de SexSymbol, mais il faut avouer que les vieux James Bond, contrairement à leur premier personnificateur, n'ont pas très bien vieilli... On se rend compte bien assez vite du progrès de l'industrie des effets spéciaux en 40 (presque 50) ans: les batailles tournées au ralenti puis projetées en accélé sont justement un peu trop accélérées, les scènes d'eau tournées en piscine, les effets d'explosion rajoutées "à la main" et l'araignée dont on voit très clairement qu'elle a été rajoutée sur le visage de James dans Dr No enlèvent malheureusement un peu du plaisir...

Outre la couleur synthétique de l'eau, on reconnait la piscine à la ligne rouge dans le fond!

On demeure néanmoins dans le domaine du joli divertissement: une histoire simple débutant toujours par une scène d'introduction, style poursuite, espionnage ou casino, habituellement assez bien réussie, suivie d'un début d'intrigue où James quitte les bras d'une femme pour recevoir sa mission, pour tout de suite se précipiter sur les traces de l'ennemi. Ce dernier le "spot" toujours à la seconde de son arrivée au pays désigné, alors que James est supposé être un agent secret, et une rencontre entre les deux survient rapidement, tout naturellement, sans aucune précaution particulière. On est loin de 24! L'intrigue avance, les conclusions sont tirées rapidement, les indices tombent du ciel. James se fait recevoir en roi par son ennemi, qui se donne alors beaucoup de mal pour l'entourer de jolies femmes et de luxe, comme un piège pour mieux le tuer et évidemment échouer cette étape cruciale. (Ne serait-il pas plus simple de sortir le couteau ou le fusil dès la premièr rencontre?) C'est finalement à ce moment que survient un long moment flou avec une bataille interminable avec plein de gens dont on ne sait plus trop à quel groupe ils appartiennent (et qu'on commence à cogner des clous!) et qui se termine par le triomphe, Hourra!, de James dans les bras d'une femme, généralement différente de celle de la première scène (et habituellement des autres rencontrées en chemin)!

Comprenez-moi bien, j'aime bien James Bond! Les histoires redondantes me font sourire, et je me régale alors que je reconnais les éléments qui ont inspiré Mike Myers pour faire Austin Powers, que vous pouvez apprécier ici en la personne de Dr Evil (MP, ça te rappelle-tu quelque chose?). J'ai juste hâte que ça grouille un peu plus, ce qui m'a été promis avec l'arrivée de Roger Moore. On s'en reparle!