02 juillet 2010

Le bonheur, ce sont les premiers coups de pieds

La journée a été tellement longue, on a l'impression d'en avoir fait deux!

Départ de Sept-Iles vers 10h, après avoir fait courir Emile partout dans la cour pour le brûler un peu. Bien tranquille pendant une heure trente, puis quelques signes d'impatience: on arrête jouer dans le sable à Baie-Trinité. Grand bonheur numéro un!

On croyait qu'il ne ferait que se mettre les pieds dans l'eau et que, devant les médiocres 5 à 10 degrés qu'elle aurait à offrir, il rebrousserait chemin. Mais c'était sans compter sur la témérité exemplaire (et un brin d'innocence) d'un petit bout de chou de 20 mois!
Ce qui devait arriver est évidemment arrivé: une chute dans l'eau et un petit garçon trempé de la tête aux pieds! Une atteinte à sa bonne humeur? Pas du tout! Au contraire! Ç'a plutôt donné lieu à ce que je considère comme la plus belle photo au monde:


La crise est plutôt venue après, lorsque les terribles parents se sont dit que 20 minutes dans l'eau glacée, c'était déjà bien prêt d'attraper la crève, qu'il était maintenant temps de rentrer et poursuivre notre route! Toute cette énergie dépensée nous a permis de nous rendre presque 2 heures plus loin avant d'avoir à nous arrêter encore.
Cet arrêt nous a permis de vivre un grand bonheur: les premiers coups de pied d'Emile en tant que future grande vedette de l'Impact!! Malheureusement, malgré de nombreuses tentatives, je n'arrive pas à ajouter la vidéo de ces merveilleux petits pieds heureux... Une prochaine fois peut-être?

Un classique: la fameuse photo sur le traversier!

Si la route allait toujours plutôt bien jusque-là, il fallait quand même être réaliste: Montréal était encore bien loin. Notre capacité à rouler était encore fringuante, mais celle d'Emile était sur une pente descendante. Petit arrêt à la Malbaie pour un passage obligé: l'achat de Gravol! Je me sentais tellement poche d'en acheter pour faire dormir Emile au lieu de respecter sa tolérance et coucher en chemin que j'ai menti à la pharmacienne qui me demandait pourquoi... Pas fort! Encore un petit stress: le Gravol, on n'avait jamais essayé ça sur Emile. On ne savait donc pas s'il allait y réagir correctement. Il faut savoir que certains enfants (et aussi quelques adultes) ont ce qu'on appelle une "réaction paradoxale" à ce genre de médicament. Paradoxale comme dans complèment contraire à l'effet recherché, qui est, on se le rappelle, la somnolence. Je me voyais déjà avec Bibitte complètement disjoncté en train d'essayer d'attraper la lumière du plafond avec ses dents ou de courir en rond sur les murs d'une chambre d'hôtel louée en catastrophe pour écouler les 6 heures de l'effet du médicament, à me mordre les doigts d'avoir menti à une collègue... Horreur!

Heureusement, un autre petit bonheur de la journée: pas de mauvaise surprise de ce côté! Emile s'est paisiblement endormi environ 15 minutes après sa dose et, outre sa mère qui vérifiait compulsivement qu'il respirait encore, tout s'est très bien passé jusqu'à la maison.... à minuit pile!

Au total donc, 14 heures de voiture pour arriver à bon port et, dernier grand bonheur de la journée, dormir dans nos draps avec une belle brise sèche!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Félicitations pour tes photos à la plage. Elles sont magnifiques.

Michel