14 janvier 2010

L'impuissance

Depuis mardi, les images qui nous arrivent d'Haïti me bouleverse, tout comme vous je suppose. Dans mon salon douillet, je pleure en écoutant les nouvelles (y compris les bulletins radio) et en me sentant coupable de toute l'opulence qui nous entoure. Je me sens bien futile à stresser pour le déménagement: est-ce que le contrateur aura fini de poser les bordures à temps pour que je puisse faire le ménage avant que le peintre arrive? Tout cela implique que j'ai présentement 2 toîts pour me garder au chaud et en sécurité...

En me rendant au travail hier, j'essayais d'imaginer pareille catastrophe ici, d'imaginer tous les petits gestes de la vie quotidienne que l'on fait sans trop penser, maintenant impossibles aux gens d'Haïti (tentez l'exercice, c'est un peu épeurant et on est quand même très loin du compte!), d'imaginer tous ces gens que l'on côtoie chaque jour et dont on resterait sans nouvelles pendant combien de temps?

Le fait d'être récemment maman ajoute aussi au lot d'émotions, je crois. À ce sujet, un joli petit billet de Silvia Galipeau, où elle dit "Ces désastres nous rappellent qu'être un parent, finalement, ça revient à offrir amour et sécurité. Or un seul de ces facteurs est vraiment entre nos mains."

Il y a tout de même un petit geste qui demeure à notre portée à travers tout cela, et c'est donner. Facile à faire en cliquant ici. De l'argent pour Haïti, il n'y en aura jamais assez.

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